Jovan Edwin Ashford. Je commence à fumer mon joint, tranquillement. Ce qui est bien ici, c'est que personne ne me les brises avec ça. Mieux encore, on m'en propose avec le sourire ! je coris que je commence à apprecier Poudlard. Et attention, dans ma bouche apprecier est un grand mot. Quoique. J'ai peut-être parlé trop vite. Dans le couloir désert, une tornade rousse vient se planter devant moi. << Pourquoi tu fais ça ? >> Je hausse un sourcil et laisse la fumée s'échapper d'entre mes lèvres. Je ne prends même pas la peine de répondre, pourquoi est-ce que je le ferrais ? Elle s'asseoit à mes côtés. C'est bon, elle veut pas une tasse de thé, non plus ?! Elle sent le jasmin, mais je m'en fous, tout ce que je veux c'est qu'elle dégage. << Pourquoi tu te drogues ? >>
Pourquoi ? Je sais pas et je n'en ai rien à cirer. Bien sûr, je me doute des raisons, mais certaines m'échappent encore, trop ténues pour que je les saisisses. << C'est ma vie, et je te conseillerais de ne pas t'en mêler. Je fais ce que je veux, et ce n'est pas parce que je fume un joint de temps en temps que je suis un drogué. >> Avec elle je me sens comme un petit enfant qui a besoin de se justifier. C'est frustrant. Elle me trouble, elle me dérange, cette fille de feu trop colorée dans mon univers cynique et gris, nuancé entre l'argent et le noir. Je n'ai pas envie qu'elle y entre. Je veux qu'elle me foute la paix, ça vaut mieux pou elle et pour moi. Puis soudain, elle change de sujet, et m'attrape l'avant-bras de ses doigts gelés. << Cest quoi, ça ? >> Cette fille ma saoule. Je vais tout de même pas aller lui dir que c'était mon père qui me passait à tabac lorseque je disais le mot de trop ? << Ça s'appelle une cicatrice. Maintenant, si tu pouvais dégager, tu commences à me les briser sérieusement >> entil gElle me regarde, un peu peinée. Elle s'attendait à quoi ? Au gentil garçon qui se cache derrière une carapace de bad boy? Non mais n'importe quoi. Elle a lu trop de romans à l'eau de rose. << Joue pas au con. Qui t'as fait ça? >> Elle est butée, en plus. Qu'à cela ne tienne, la pauvre fille va avoir du fil à retordre, si elle veut m'aider. << Dommage, c'est un jeu auquel j'excelle. >>

Et c'est comme ça depuis que nous nous connaissons, Thaïs et moi. Elle vient, elle tente de me soutirer des confessions, et je sais qu'elle sait, d'où elles proviennent, mes cicatrices, mais peu importe, elle sait que je ne l'admetterais jamais. Cette innocente tente de me faire arrêter la drogue. Qu'elle est naïve. Alors je lui fous des vents. Mais elle revient, planante et détestablement fascinante avec se slongs cheveux roux et son putain de sourire apaisant, qui arrive presqu à calmer le tourbillon de mes pensées haineuses. Mais ensuite, ça reprend. Et là, je la hais, Thaïs, si heureuse, si lumineuse. Puis elle me sourit, et je me contente de lui foutre un vent.

Nom du personnage. le lien avec le personnage.